Blücher entre Meuse et Moselle

À la mi-janvier, tout l’est de la Moselle est déserté, sans qu’il y ait eu un engagement ou une bataille digne de ce nom. Avec raison, le maréchal Victor, qui n’a pas su utiliser les Vosges pour ralentir l’ennemi, est encore une fois sévèrement blâmé :

Monsieur le Duc de Bellune, l’Empereur désapprouve que vous ayez abandonné Nancy. Sa Majesté vous ordonne de ne pas quitter la Moselle sans vous battre. Elle trouve que vous avez fatigué vos troupes par de grandes marches, et que vous avez donné de l’audace à l’ennemi en évacuant sans raison. Cela oblige le duc de Raguse et le duc de Trévise à faire également un mouvement rétrograde; cela amène l’ennemi sur nous, et fait le plus grand tort à nos affaires.

On est surtout très peiné de voir que vous ayez évacué Nancy devant de la cavalerie[1] sans avoir attendu l’infanterie[2].

Blücher, avec les corps de Yorck et Sacken, 40 000 hommes, a réussi à créer le vide devant lui. Impossible toutefois de ne pas reprocher ce gâchis à Napoléon lui-même. Il a refusé de nommer un commandant pour l’ensemble du front. À partir du palais des Tuileries, il dépêche à chacun des maréchaux des ordres particuliers et des remontrances. Ses ordres seront le plus souvent obsolètes lorsqu’ils arriveront au front, aussi une Instruction générale est expédiée à tous le 13 janvier. Et puis, Victor, Ney et Marmont seront prompts à se renvoyer les fautes l’un l’autre ; entre eux, de coordination et de coopération il n’y aura point. Lucide, le général de brigade Dejean, aide de camp de l'Empereur rapporta : « Ainsi que j'ai eu l'honneur de le faire remarquer à Votre Majesté, il est de la dernière urgence qu'une seule personne ait ici le commandement, car les maréchaux ne peuvent ni ne veulent s'entendre[3]. » Les failles du commandement, l’absence d’unité, avaient pourtant engendré de nombreuses catastrophes depuis le début du règne, pensons à l’Espagne ou la Russie, mais aussi à l’Allemagne moins d’un an auparavant.


La crue de la Meuse près de Saint-Mihiel le 5 février 2013. Celle de 1814 est considérée comme une crue historique, les eaux ayant atteint un niveau extraordinaire. Durant l'hiver de 1814, au mois de janvier, il y eut un débordement considérable de la Meuse, dont voici les cotes : Sauvigny, 2m,47 ; Pont-sur-Meuse, 1m,62 ; Bannoncourt, 2m,61 ; Tilly, 2m,23 ; Verdun, entre les ponts, 3m,481.
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Alain Humbert

Blücher avait sans doute l’intention de poursuivre les Français sur un axe d’avance principal Saarbrücken, Metz, Verdun et Châlons[4]. Toutefois, au courant de la journée du 15 janvier, il reçoit les rapports des spectaculaires évènements de la veille : la prise inespérée de Nancy et des ponts de Frouard, Bouxières et Pont-à-Mousson. Ce 14 janvier n’est pas une date glorieuse pour les armes françaises ! L’importance capitale de ces ponts ne fait pas de doute lors que l’on considère que « La Meuse est tellement gonflée et débordée qu'il n'est plus possible d'entreprendre de la passer[5]. » Dans les environs de Nancy, la Moselle ne sera donc pas défendue, rendant possible une manœuvre de débordement sur le flanc droit des maréchaux. Cette manœuvre a également l’avantage de rapprocher la
Schlesische Armee de la Hauptarmme, dont le dernier échelon de l’aile droite opère alors à Épinal et Lunéville. Blücher résume ainsi sa pensée dans une lettre à Wrede :

Au moment où je tachai d’ouvrir la communication avec le comte de Wittgenstein et découvrai la marche du 2e corps d’armée ennemi [Victor] que Votre Excellence chassa devant lui, je crus utile de me porter sur Nancy, en partie pour assurer l'aile droite de la grande armée, en partie pour éviter les six forteresses situées dans le nord de Nancy si près l’une de l’autre. L’ennemi a pourvu toutes ces forteresses de garnisons, cependant l’approvisionnement n’y peut être que très incomplet, de plus les garnisons ne consistent que de conscrits. Sarrelouis est cerné par moi, demain je bloquerai Metz, Thionville et Luxembourg. Cependant, ce n’est pas pour diviser mes forces par ces blocus, mais pour tromper l'ennemi sur mes intentions et couvrir la marche du 2e corps d’armée prussien [Kleist] de Coblence par Trèves, sur la Meuse. Demain, j’arriverai avec à peu près 30 000 bommes à Nancy, et j'ai dirigé une colonne par Pont-à-Mousson à Commercy.

Les troupes des corps qui bloquent les forteresses se concentrent à St-Mihiel, j’avancerai avec le gros de Nancy par Toul et Ligny si le Prince de Schwarzenberg ne désire pas un autre mouvement. Suivant toutes les nouvelles reçues, l’ennemi se concentre à Châlons. C’est par là que les corps de Marmont et de Victor se dirigent
[6].

Ce 14 janvier, la stupéfiante prise de Nancy et des ponts sur la Moselle constitue une occasion en or, que le Vieux Hussard n’a pas l’intention de laisser passer. Les ordres sont changés, tout en renforçant l’avant-garde qui se trouve à Pont-à-Mousson, le corps russe du Général d’infanterie Sacken doit se diriger sur Nancy où il sera suivi par le IXe corps d’infanterie du General-leutenant Olsufiev du corps russe de Langeron. Le 17 le quartier général de Blücher s’installe à Nancy, où le maire lui offre un banquet et une allocution en allemand!


Les tombeurs de Nancy! La ville de 30 000 habitants ouvrit ses portes au petit Sreifkorps du Generalmajor Prinz Biron von Curland: quelques escadrons de cavalerie légère et un détachement de cosaques.

Malheureusement, c’est bien à ce moment, sur la Moselle, que l’opportunité de retarder Blücher par un mouvement offensif était la plus prometteuse. Enhardi par une avance facile et rapide, les 45 000 hommes[7] de la Schlesische Armee se trouvent disséminés pendant plus d’une semaine sur un front de plus de 100 km, de Luxembourg et Sarrelouis jusqu'à Nancy et Toul. Puisqu’il fait couvrir les places de Sarrelouis, Metz, Thionville et Luxembourg par les 17 000 hommes du General der Infanterie von Yorck, les moyens offensifs de Blücher se limitaient à un maximum de 30 000 hommes eux-mêmes dispersés. Bien que la Schlesische Armee ait l’avantage du nombre, il est à noter que les deux forces de cavalerie sont alors à parités.


Situation autour de la forteresse de Metz le 15 janvier 1814. Les 17 000 hommes du Preussisches I. Armeekorps sont dispersés dans un quadrilatère formé par Sarrelouis, Luxembourg, Metz et Longeville.

Il était parfaitement envisageable pour Marmont d’utiliser les divers points d’appui constitués par le réseau de forteresses et la concentration de son corps à Metz pour attaquer les troupes éparpillées de l’armée de Blücher. Sans compter Ricard et la brigade Van Merlen détachées à la garde de Pont-à-Mousson[8] et tout en laissant une garnison de 10 000 hommes à Metz, le maréchal français était en mesure de réunir 5 000 fantassins (auxquelles ils pouvaient ajouter les 2 500 voltigeurs de la division Decouz), 2 000 cavaliers et une nombreuse artillerie [9]. En face, devant Metz, le Generalmajor Prinz Wilhem von Preussen accompagné d’une partie de la réserve de cavalerie du Generalmajor von Jürgass lui opposait, dans un premier temps, tout au plus 5 500 à 6 000 hommes échelonnés sur la chaussée menant à Saint-Arold[10]. La brigade von Warburg, gardée en réserve une journée de marche derrière, alignait environ 2 500 hommes. Yorck craignait sans doute une offensive depuis Metz, car il prit des dispositions défensives dès le 13 janvier. Quoi qu’il en soit, une démonstration déterminée de Marmont dans cette direction, une opération de quelques jours suivie d’un retour dans Metz, aurait forcé Blücher à se concentrer sur cette menace et à reporter ou du moins à ralentir le mouvement de flanc envisagé par Nancy et Toul, faisant ainsi gagner presque une semaine à l’Empereur.

L’autre option, sans doute plus prometteuse, consistait à s’approcher de Toul et à se lier à Ney et Victor. Après deux jours de marche, une action concertée pouvait être entreprise par les trois maréchaux. Même suite à la perte de Pont-à-Mousson, cette opération était envisageable : en passant par ce pont avec son corps réuni de 10 000 hommes, les 500 ou 600 cosaques et hussards russes n’auraient pas tenu[11]. Encore une fois, en laissant 3 000 hommes à Pont-à-Mousson, le duc de Raguse était susceptible de réunir 7 000 hommes au nord de Toul ; créant avec ses deux confrères une masse de 23 000 hommes et donnant une tout autre allure à la progression de Blücher par Toul et Joinville. Marmont a bien envisagé ce mouvement, en témoigne sa lettre du 14 janvier au major général :

D'après les nouvelles que j'ai reçues, l'ennemi doit être dans cette ville [Nancy] depuis ce matin. Je l'ai envoyé reconnaitre. Mon intention était, aussitôt qu'il serait entré dans cette ville, de marcher sur lui, couvert par la Moselle, contre les corps que j'ai en présence, afin de le prendre en flanc dans son mouvement sur Toul; mais une crue de la Moselle, qui est sans exemple, a couvert d'eau, dans la journée, tout le pays entre Metz et Pont-à-Mousson, au point de le rendre tout fait impraticable aux voitures pour le moment[12]



Le lendemain, le duc de Raguse poursuivra tout doucement sa retraite sur Verdun sans être inquiété, renonçant définitivement à ce projet en raison, semble-t-il, de l'évacuation prématurée de Pont-à-Mousson par le général Ricard. Le maréchal a-t-il vraiment eu l’intention de tenter un mouvement offensif ? Sa correspondance avec le major général et le général Ricard le laisse entendre. A-t-il été trop accaparé par les préparatifs de défense de la place de Metz? L’énergique général Durutte pouvait sans doute prendre la relève. Est-ce là tout simplement un autre exemple de l’inconstance du duc de Raguse pendant cette campagne ? On retrouve en effet ici le Marmont qui, à la veille de Champaubert, rapportera que :

Ce mouvement [vers Champaubert] différé de vingt-quatre heures n'est plus exécutable, parce que le principal avantage qu'il nous donnait était de surprendre l’ennemi. Notre mouvement lui étant connu, notre situation a entièrement changé. L'ennemi serait en mesure de nous recevoir réuni, puisqu'il voyage sur une route pavée, et que nous, nous ne pourrions arriver à lui qu'en surmontant des difficultés de communication extrêmes, et qui sont beaucoup plus grandes que je ne l'avais imaginé. Ainsi ce mouvement qui, ce matin, nous aurait donné de grands résultats, nous serait funeste demain[13].

La manœuvre sur Champaubert et Montmirail, exemple de détermination par excellence, est l’œuvre de la volonté de Napoléon. Marmont échafaudera un autre projet offensif le 19 janvier, malheureusement, après la perte de Nancy et de Toul la possibilité de ressaisir l’initiative est alors passée[14]. Comme d’autres l’on fait, il est juste de s’interroger sur ce qu’il aurait pu arriver si le Maître avait quitté Paris une dizaine de jours plus tôt qu’il ne le fit historiquement afin de « réunir ses armées sur un seul point et de venir l’animer de sa présence[15]. » C’est cet aiguillon qui faisait cruellement défaut à ses maréchaux en 1814.

Le 17 janvier, Yorck complète le blocus de Thionville, Luxembourg et Metz[16]. La cavalerie du corps russe du Général d’infanterie Langeron était en vue de cette dernière place. L’infanterie du corps russe de Sacken est alors divisée en deux colonnes : l’une, sous General-leutenant Lieven, entre dans Nancy, pendant que l’autre, commandée par le General-leutenant Prince Chtcherbatov[17] se dirige vers Pont-à-Mousson pour supporter la cavalerie légère du des généraux Lanskoy. En deuxième ligne, le petit corps d’infanterie russe du General-leutenant Olsufiev se trouve à Sarrebruck. Le
Preussisches II. Armeekorps sous le commandement du General der Infanterie von Kleist approchait du Rhin, sa cavalerie sous le commandement du von Röder était déjà à Trèves.



La forteresse de Metz.
Le 14 janvier 1814, le maréchal Marmont nomme le général de division Durutte « Commandant supérieur de la place de Metz ». Choix heureux, Durutte mettra beaucoup d’énergie dans son commandement, effectuant des sorties qui inquiétaient les Alliés, dont un raid de 12 jours qui lui permit d’assembler diverses garnisons en un corps de 12 000 hommes, et conservant la ville inviolée jusqu’à la fin de l’Empire. L’année suivante, nous le retrouvons sur le champs de bataille de Waterloo, à la tête de la 4e division, où il reçoit un coup de sabre à la joue et un au poignet.






Notes

[1] Nancy se rendit en effet le 14 janvier à un escadron de hussards et à une centaine de cosaques du Streifkorps (corps volant) du Generalmajor Prinz Biron von Curland.
[2] Berthier à Victor, Paris, 17 janvier 1814.
Correspondance, № 21105.
[3] Cité par de Behaine, IV, p. 7. Lettre probablement datée du 17 janvier. Dans le même ordre d’idée, « Je crois devoir rendre compte à Votre Altesse qu'hier soir, à 9 heures, le poste de Pont-à-Mousson a été évacué par les troupes de M. le maréchal duc de Raguse, sans qu'on en ait été prévenu. Je ne l'ai su que par le rapport de mes reconnaissances. Cette évacuation va amener l'abandon de la ligne de la Moselle, et il est si funeste aux intérêts de Sa Majesté que tous les mouvements des troupes aux ordres du duc de Raguse et du prince de La Moskowa ne soient pas combinés, que je ne puis m'empêcher d'en témoigner mon étonnement et ma peine à Votre Altesse. Un semblable défaut d'ensemble dans les opérations atténue encore nos moyens déjà si faibles et augmente la rapidité de l'invasion de l’ennemi. » Grouchy à Berthier, Toul, 15 janvier 1814.
[4] Blücher,
Disposition für den 16. Januar. Janson, I, p. 117. Disposition (15. Januar, 8 Uhr), Janson, I, p. 118.
[5] Marmont à Berthier, Verdun, 20 janvier 1814.
[6] Blücher à Wrede, Château-Salins, 16 janvier 1814. Correspond (sic) de Schwartzenberg et Blücher 1814.
Bibliotece Jagiellońskiej, Krakowie. (p.39) Avec variante dans Weil, I, p.126.
[7] Yorck demeure près des forteresses avec 17 000 hommes, Blücher se déplace vers Nancy avec les corps de Sacken suivi d’Olsufiev : environ 28 000 hommes en incluant le
Streifkorps Biron.
[8] Ricard devait disposer alors d’environ 2500 hommes, quant à Van Merlen, sa brigade devait en compter environ 600.
[9] Brigade Curto du corps de Doumerc, environ 1200 cavaliers et la brigade Picquet attachée au 6e corps, environ 1200 cavaliers. Cinq cadres de bataillons seront laissés à Metz : 28e léger, 22e, 59e et 69e de ligne plus un bataillon du 14e de ligne, soit 1200 hommes. Marmont écrit à Berthier le 13 janvier : « Mes forces sont aujourd'hui de six mille hommes d'infanterie en quarante-huit bataillons et deux mille cinq cents hommes de cavalerie. J'aurai l'honneur de vous adresser demain un état de situation détaillé. » Marmont, VI, p. 133. À Verdun, le 21 janvier, son infanterie comptera près de 8000 hommes…
[10] Le
Prinz Wilhem von Preussen n’avait avec lui que 6 ½ bataillons (3000 hommes) et 15 escadrons (1500 hommes), auxquels il convient d’ajouter les 8 escadrons de réserve présents avec Jürgass (800 hommes), soit environ 3000 fantassins, 2400 cavaliers et quelques centaines d’artilleurs (3 batteries). La brigade Warburg, réduite à 4 bataillons et 3 escadrons (moins de 2000 hommes), se trouvait avec la réserve d’artillerie et le quartier général de Yorck, à Longeville-lès-Saint-Avold, soit à plus d’une journée de marche de Metz. Les bataillons prussiens comptaient alors autour de 600 hommes chacun, sauf pour la Landwehr qui devait être entre 300 et 400 hommes; les escadrons de cavalerie alignaient entre 75 et 100 cavaliers. Plotho, 3, p. 75 et suivantes. Janson, I, Anlage VII. Composition de l’avant-garde au 3 janvier 1814. Henckel von Donnersmarck, p.592-595. Damitz, I, p. 294.
[11] « J'ai envoyé une division à Pont-à-Mousson pour garder ce point important. L’ennemi y a présenté cinq ou six cents chevaux qui ont été repoussés. » Marmont à Berthier, Metz, 14 janvier 1814. Marmont, 6, p.134. Il n’y aura pas d’infanterie russe à Pont-à-Mousson avant le 17 janvier. C’est ce même jour que la poursuite en direction de Marmont commencera vraiment? Voir la « Disposition » de Blücher
15. Januar, 8 Uhr, Janson, I, p. 118. Damitz, I, p. 301.
[12] Marmont à Berthier, Metz, 14 janvier 1814. Marmont, VI, p. 154
[13] Marmont à Berthier, Chapton, le 9 février 1814 [au soir].
[14] Marmont caressa brièvement un autre projet depuis la Meuse vers le 20 janvier : « Dans le cas où l'armée ennemie n'aurait pas fait de mouvement en avant de la Moselle comme des rapports l’annoncent, ou si ce mouvement n'a pas eu lieu d’ici à deux jours, je crois qu’il serait tour à fait convenable de se reporter sur la Moselle, car cette ligne est bonne. Mais pour que cela puisse s'exécuter, pour qu'on y arrive sans danger et de façon à conserver la ligne, il faudrait agir méthodiquement et que toutes les troupes fussent sous le même commandement; car, sans cela, avec l’éloignement des corps de troupes que la garde de cette ligne comporte, il y a beaucoup de chances à courir si elles ne sont pas toujours dans la même main. Dans le placement des troupes sur la Moselle, je pense qu’elles devraient être ainsi disposées : une division sur Pont-à-Mousson, une sur Marbach et Pompey, une sur Toul, une à Bernecourt et une à Thiancourt avec le quartier général. Quelques postes suffiraient pour se lier à Metz; mais il faut, je le répète, un seul chef pour diriger tout cela. » Marmont à Berthier, 19 janvier 1814. Marmont, VI, p. 147-148.
[15] Dejean à Napoléon, Ligny, 15 janvier 1814. Cité par de Behaine, III, p. 145.
[16] Voir Damitz, 2, p. 301, 322-326.
[17] Aussi orthographié Scherbatov ou Shcherbatov.